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Ensemble Les Masques

Festival 23 – Vénus & Adonis

Junker Sophie, soprano
Santini Drew, baryton
El-Bushra Magid, contre-ténor

de John Blow

Opéra en concert

Formé d’un noyau de 6 instrumentistes spécialisés, l’Ensemble Masques est reconnu pour l’expressivité et la profondeur de ses interprétations. A la tête de sa formation, Olivier Fortin explore différents répertoires des XVIIème et XVIIIème siècles pour ne pas se fermer à un genre musical.
Vénus et Adonis est un opéra en trois actes et un prologue du compositeur baroque anglais John Blow, composé vers 1683. Il a été écrit pour la cour du roi Charles II à Londres ou à Windsor. Certains considèrent qu’il s’agit d’un semi-opéra ou d’un masque, mais The New Grove le considère comme le premier opéra anglais connu. L’histoire est basée sur le mythe classique de Vénus et Adonis, qui a servi de base au poème de Shakespeare, ainsi qu’au poème d’Ovide dans ses Métamorphoses.
John Blow suit cette trame tout en glissant avec esprit quelques scènes comiques : une leçon d’orthographe inattendue et l’opinion selon laquelle presque personne à la cour n’est fidèle.

Cette dernière critique étant particulièrement piquante étant donné que l’on pense que Cupidon était joué par Lady Mary Tudor, alors âgée d’une dizaine d’années et fille illégitime de Charles II, et Venus par Mary (Moll) Davies, l’ancienne amante du roi.

Billetterie
24 août 2023
16h00 - 17h00
Prix :
38.00€
Théâtre L’ODYSSÉE – Périgueux

Tarif A

Vidéos

Artistes

Les Masques

Réputé tant pour son expressivité et sa vitalité que pour son intégrité et sa précision, L’Ensemble Masques incarne pleinement la multiplicité de l’esprit du baroque. Les membres formant le noyau de l’ensemble mènent chacun des carrières de solistes et d’interprètes au sein de prestigieux ensembles internationaux de musique ancienne. Régulièrement se joignent à eux d’autres instrumentistes partageant le même désir de rendre au répertoire joué tout son potentiel expressif.

Depuis sa création, l’Ensemble Masques a délibérément choisi d’explorer différents répertoires des 17ème et 18ème siècles et non de se cantonner à un style ou à un genre. Cette curiosité, inséparable de son identité, est le reflet de la réalité de la composition à l’époque baroque dans laquelle se sont croisées et mélangées différentes influences. Elle a ainsi conduit l’Ensemble à aborder de façon approfondie la musique germanique du 17ème siècle, à révéler l’universalisme et l’humanisme de Telemann, à s’intéresser au parcours initiatique du «Grand Tour», tant de choix artistiques sous-tendus par un goût pour les échanges, les mélanges, les emprunts et la mixité, comme en témoigne d’ailleurs la variété de nationalité des musiciens qui le composent.

https://ensemblemasques.org/lensemble

Sophie Junker

La soprano Sophie Junker naît en 1985 en Belgique. Elle étudie le chant à l’IMEP (Institut supérieur de Musique et de Pédagogie) de Namur et à l’Ecole de Musique et d’Art dramatique Guilhall de Londres. En 2010, elle prend le rôle de Vespina dans La Spinalba de Francisco António de Almeida et d’Emmie dans Albert Herring de Britten tandis qu en 2011, elle est Sœur Constance dans Les Dialogue  des Carmélites  de  Poulenc et tient le rôle-titre de Rita de Donizetti.

Sortie diplômée de son école en 2011, Sophie Junker débute à Angers Nantes Opéra en 2012 dans le rôle de l’Amour dans Orphée et Eurydice de Gluck avant de faire ses premiers pas à l’Opéra de Versailles dans le rôle-titre féminin d’Acis et Galatée de Haendel en 2013. Cette année-là, elle participe au Festival de musique d’Innsbruck (Autriche) dans le rôle de Belinda dans Didon et Enée de Purcell et retourne dans son pays natal pour prendre le rôle de Wanda dans La Grande Duchesse de Gerolstein d’Offenbach à l’Opéra royal de Wallonie. Après quoi, le second rôle d’une Femme italienne dans Médée de Charpentier lui ouvre les portes de l’English national Opera.

Sophie Junker participe en 2014 au Festival d’opéra de Copenhague où elle interprète Caio dans Ottone in Villa de Vivaldi. Elle continue d’explorer le répertoire italien et plus particulièrement l’œuvre de Monteverdi l’année suivante en interprétant Melanto dans Le Retour d’Ulysse en sa patrie et Drusilla dans Le Couronnement de Poppée au Festival Enescu de Bucarest. En 2015, elle retourne en Belgique pour endosser le rôle d’Anna Reich dans Les Joyeuses Commères de Windsor de Nicolai à l’Opéra royal de Wallonie et participe au Festival de Beaune dans le rôle de Vénus dans King Arthur de Purcell. En 2015, elle part à l’Opéra Lafayette de Washington pour interpréter Hélène dans Une Éducation manquée de Chabrier. Elle revient à Liège pour le rôle-titre de Cendrillon de Viardot, puis effectue ses débuts à Lausanne dans Didon et Enée de Purcell (Deuxième Femme).

En 2018-2019, Sophie Junker chantera Cunegonda dans une version concert de Gismondo (Vinci) au Théâtre de la Vienne en septembre. Le mois s ivant, elle sera Elisetta dans Le Mariage secret (Cimarosa) à Liège. Elle incarnera ensuite Venus dans La Divisione del mondo (Legrenzi) en février 2019 à Strasbourg, en mars à Nancy et en avril à Versailles. Elle restera en avril à Versailles pour interpréter le Stabat mater de Pergolèse et les Leçons de Ténèbres de Couperin en concert.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Sophie_Junker

Drew Santini

Le baryton canadien Drew Santini interprète de l’opéra, de l’oratorio et de la musique de chambre, et collabore à une gamme variée de projets musicaux. À l’aise dans le répertoire de nombreuses époques, il est particulièrement connu pour ses interprétations élégantes et sensibles de Bach et de ses contemporains se produisant avec des groupes tels que l’Orchestre baroque de Fribourg, Gli Angeli Genève, The English Concert, Tafelmusik Baroque Orchestra, Concertgebouw Chamber Orchestra et Netherlands Bach Society. . Plus récemment, il a été invité à être le soliste de basse au Ittinger Pfigstkozerte en Suisse dirigé par Kristian Bezuidenhout et Isabelle Faust pour un festival entièrement dédié à la musique de Bach.
La saison 22/23 commence par une première apparition avec Phion, orchestre de Gelderland & Overijssel, où Drew interprétera le psaume De Arnhemse d’Herman Strategier sous la direction d’Ed Spanjaard. Parmi les autres temps forts de la saison, citons un programme de cantates de Bach à Tourcoing (France) avec l’Ensemble Alia Mens, le rôle-titre dans Saül de Haendel avec l’ Ensemble de Luther Bach sous la direction de Peter Dijkstra, une tournée de sept concerts du Messie de Haendel avec la Nieuwe Philharmonie d’Utrecht dirigée par Johannes Leertouwer et le rôle d’Adonis dans Venus & Adonis de John Blow en France avec l’Ensemble Masques .
Sur la scène de l’opéra, Drew interprète actuellement 8: Metamorphosis , un opéra dansé de Nicole Beutler Projectsen tournée dans toute l’Europe. Il a interprété le rôle de William dans The Fall of the House of Usher de Philip Glass sous la direction de Carlo Boccadoro avec Opera2Day, Le Mari dans Les Mamelles de Tirésias de Poulenc au Dutch National Opera sous la direction de Roger Vignoles et Ben dans The Telephone de Menotti dans le cadre d’une collaboration entre le Nederlandse Reisopera et Opéra de Göteborg. D’autres crédits d’opéra incluent Don Giovanni ( Don Giovanni ), Figaro ( Le Nozze di Figaro ), Papageno ( Die Zauberflöte ), Le Gendarme ( Les ​​Mamelles de Tirésias ), Lockit ( Beggar’s Opera ), Ramiro ( L’heure Espagnole ) et Mr Splinters ( La Terre Tendre). Il a donné des premières mondiales dans l’opéra en créant des rôles tels que Gilfaethwy the False ( Wolf-in-Skins de Gregory Spears), Gunnar ( The Raven’s Kiss d’Evan Fein) et Reporter ( Séance on a Wet Afternoon de Stephen Schwartz).

Drew a cofondé le Damask Vocal Quartet , dont l’album de 2018 O schöne Nacht , mettant en vedette la musique de Brahms et de ses contemporains, a remporté le prix Choc de Classica en France. Il a enregistré des albums avec Gli Angeli Genève, La Bande Montréal Baroque, BachPlus et Oerknal! Collectif Musique Nouvelle. Il apparaît dans plus de 25 œuvres sur « All of Bach », un projet de la Netherlands Bach Society pour enregistrer l’œuvre complète.

Drew est diplômé de la Juilliard School (MM) et de la Manhattan School of Music (BM), et il vit actuellement à La Haye, aux Pays-Bas.

http://www.drewsantini.com

Magid El-Bushra

Reconnu pour sa « beauté vocale et sa fine présence » (Opera Magazine), son « son doux contre-ténor » (Opernwelt), sa « profondeur dramatique » (Diapason Magazine), et décrit comme une « véritable découverte du contre-ténor » (Der Tagesspiegel), Magid El-Bushra développe une carrière remarquable dans l’opéra, répertoires oratorio et récital. Parmi les engagements récents figurent le rôle de Moritz dans la première mondiale de l’opéra Dark Spring de Hans Tomalla au Nationaltheater Mannheim, Shell Shock de Nicholas Lens avec l’Orchestre de Radio France à la Philharmonie de Paris, Hamor dans Jephtha de Haendel au Wiener Festwochen, le Potsdamer Winteroper et le Hamburger Theater Festival (sous la direction de Konrad Junghänel), récital solo avec le Berner Symphonieorchester à Konzerttheater Bern (dirigé par Kevin John Edusei), Orontes à Telemann Missder gene Brautwechsel à Giessen (sous la direction de Michael Hofstetter), les solos d’alto dans le St John Passion de Bach avec le Concerto Köln, et le Cheshire Cat dans Will Tode’s Alice Adventures in Wonderland au Linbury Theatre, Royal Opera House, Covent Garden.

En tant que soliste dans le répertoire oratorio, Magid a interprété les hymnes royaux de la chapelle de Haendel avec le Basel Kammerorchester dirigé par Paul Goodwin, Stabat Mater de Pergolesi à la Casa Da Musica, Porto sous la direction de Laurence Cummings et à Auxerre avec l’Ensemble La Fenice/Jean Tubéry ; Das Jüngste Gericht de Buxtehude avec Masaaki Suzuki au Japon ; Messe de Bach en G et Messe en A sous la direction de Raphaël Pichon au Festival de la Chaise Dieu (enregistré pour Alpha et récompensé par Diapason d’Or de l’Année 2008) et la première de Miserere Hominibusde Klaus Huber avec Solistes XXI. Il a également enregistré le Pie Jesu dans le Requiem d’Harmonia Mundi de Duruflé.

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